Δευτέρα 3 Οκτωβρίου 2011

Le gouvernement grec valide un plan de coupes budgétaires

Pour pouvoir entrer en vigueur, les nouveaux outils de soutien financier au sein de la zone euro doivent être ratifiés par les 17 pays membres.
Pour pouvoir entrer en vigueur, les nouveaux outils de soutien financier au sein de la zone euro doivent être ratifiés par les 17 pays membres.AP/Yves Logghe
Le gouvernement grec a approuvé dimanche soir un plan visant à réduire le nombre de fonctionnaires, contrepartie la plus controversée au déblocage de l'aide financière du Fonds monétaire international (FMI) et de l'Union européenne (UE).

Le projet crée une "réserve de travail", où 30 000 fonctionnaires seraient affectés d'ici la fin de l'année avec une baisse de 40 % de leur rémunération. Au bout d'un an, ils seraient licenciés. "La mesure de réserve de travail a été approuvée à l'unanimité", a déclaré à Reuters un vice-ministre présent à la réunion du conseil des ministres.
La Grèce manquera les objectifs de déficit qui lui ont été assignés par ses bailleurs de fonds internationaux pour cette année et la suivante en raison d'une récession plus marquée que prévu, a par ailleurs indiqué le ministère des finances grec après l'adoption du projet de budget 2012.
Athènes s'attend à ce que son déficit atteigne 8,5 % du produit intérieur brut cette année, alors que l'Union européenne et le (FMI) avaient demandé que le déficit ne dépasse pas 7,6 % du PIB, ont dit deux sources citant le projet de loi que devait approuver le gouvernement dans la soirée. Le projet de budget prévoit que le déficit sera réduit à 6,8 % en 2012, contre un objectif fixé à 6,5 %, précisent-elles.
Le texte table sur une contraction de l'économie de 5,5 % cette année et 2 % l'an prochain.
Ces chiffres sont conformes à ceux publiés le mois dernier par le FMI, mais bien pires que les hypothèses retenues lors de la négociation du deuxième plan d'aide à Athènes en juillet, qui prévoyaient un retour à la croissance l'an prochain.
LE RÔLE CRUCIAL DE LA SLOVAQUIE
Le chef de l'opposition social-démocrate slovaque (Smer-SD), Robert Fico, a déclaré dimanche que son parti pourrait voter en faveur du renforcement du fonds de secours de la zone euro (FESF), tout en évoquant les conséquences que cela impliquerait pour le gouvernement.

"S'il s'avère que (le cabinet) n'est pas capable de gouverner et d'adopter des décisions d'une importance aussi élevée, le fonds de secours sera approuvé grâce à nos voix, n'en doutez pas", a déclaré M. Fico, dans un débat à la télévision publique. La Slovaquie est l'un des trois derniers pays de la zone euro qui ne se sont pas encore prononcés sur le renforcement du FESF.
Le mouvement libéral Liberté et Solidarité (SaS), l'un des partis minoritaires de la coalition de centre-droite au pouvoir, avait fait savoir à plusieurs reprises qu'il était décidé à torpiller le FESF. La coalition quadri-partite de la première ministre, Iveta Radicova, qui détient au parlement 79 sièges sur un total de 150, ne peut pas faire adopter ces mesures sans les 22 députés du parti SaS et sera ainsi obligée de solliciter l'appui du Smer-SD.
M. Fico avertissait jusqu'ici que son parti ne soutiendrait la décision gouvernementale qu'au cas où la coalition serait unanime. "Nous sommes pour 'euroval' (expression utilisée en slovaque pour le fonds de secours). Mais il est impossible d'avoir ici un gouvernement qui n'est pas capable de gouverner", a affirmé dimanche M. Fico, premier ministre en 2006-2010. Il a évoqué dans ce contexte un possible remaniement gouvernemental, voire l'organisation d'élections anticipées.

D'apres: lemonde.fr

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