Σάββατο 5 Νοεμβρίου 2011

Elle court, elle court, la rumeur sur les congés d’été…

Des vacances scolaires abrégées ? La rumeur, relayée sur Internet, Facebook, et par SMS, avait provoqué fin septembre des manifestations spontanées et des blocages de lycées, à Paris, Grenoble, Douai, Dunkerque, Béthune, Lens, Arras, Vannes, Morlaix, Pau… Dans l’académie de Lille, une vingtaine d’établissements, essentiellement des lycées professionnels, avaient été touchés. Dans celle de Versailles, le mouvement avait pris un tour plus violent autour d’un lycée du Chesnay (Yvelines), avec véhicules retournés et jeunes gens interpelés. Dans la bouche des manifestants, une même justification : « On fait blocus parce que le président Sarkozy veut nous enlever un mois de vacances. » L’UNL, principal syndicat de lycéens, avait immédiatement pris ses distances avec ce mouvement.

« Cela n’a ni queue ni tête. On ne sait pas d'où part cette rumeur infondée et ubuesque », avait expliqué le rectorat de Lille à l’AFP, dénonçant une « désinformation orchestrée ». Or un document qui a circulé sur Internet durant le week-end du 15-16 octobre, et contre lequel la Rue de Grenelle affirme avoir porté plainte, est venu relancer la rumeur. Sous le titre « Vacances d’été : premières fuites du ministère », il reprend un prétendu BO (Bulletin officiel), publiant un « arrêté rédigé par le ministère dans l’urgence au lendemain des élections professionnelles de 2011 » (qui se termine ce jeudi 20 octobre), censé entériné un changement de « calendrier scolaire des années 2013-2014, 2014-2015 ». Où l’on apprend que les vacances d’été débuteront, dans deux ans, le samedi 12 juillet pour les élèves - le samedi 19 juillet pour les enseignants -, en élémentaire, en collège comme en lycée, pour les zones A, B et C.
D’où vient ce « faux » ? Le document a vraisemblablement circulé avec le logo du Snuipp-FSU, principal syndicat du premier degré. « On a découvert avec grande surprise qu’on nous faisait passer pour la source », témoigne Sébastien Sihr, secrétaire général de ce syndicat. « Je suis immédiatement intervenu pour demander qu’on n’utilise pas notre nom d’une manière frauduleuse et illégale. Heureusement, la diffusion est restée limitée, et notre section départementale qui avait repris le document sur sa page d’accueil l’a ôté dans l’heure. » « … En vous demandant de bien vouloir nous excuser, nous avions relayé ce message en toute bonne foi. Il s’agit donc d’une intox », peut-on lire sur le site du Snuipp-FSU 65. « Quelle est l’intention de celui qui a rédigé ce message ? », interroge Christian Chevalier, du SE-UNSA, syndicat du second degré. « Nous savons tous que le sujet est sensible auprès des lycéens comme des enseignants », se borne-t-il à observer. Un élément d’agitation propagé en pleine période d’élections professionnelles ? Affaire à suivre.
Mattea Battaglia


Ressource:le monde

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